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Felix WHITE

Felix WHITE

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NomFelix WHITE
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Felix White est guitariste au sein du groupe The Maccabees. 
Peu avant la sortie de leur troisième album, Felix s’est confié au sujet de l’enregistrement et du programme du groupe pour 2012.



Lorsque les Maccabees ont sorti leur deuxième album « Wall of Arms » en 2009, ils ont conquis les critiques des deux côtés de l’Atlantique. Produit par Markus Dravs (qui avait par exemple travaillé sur l’album « Neon Bible » d’Arcade Fire), cet album était bien plus sombre et évolué que le précédent. Cette collection de chansons Pop atmosphériques les a confirmé comme l’un des groupes d’indie British les plus talentueux du moment.
Leur troisième album est sorti en Janvier 2012. Le guitariste Felix White le décrit comme « plus posé » que tout ce que le groupe a pu faire précédemment.

Quand as-tu commencé à jouer de la guitare et qu’est ce qui t’a motivé ?
Je devais avoir à peu près 16 ans quand j’ai commencé à jouer : je voulais rejoindre le groupe Oasis. J’étais complètement à fond sur ce groupe et passionné par leur façon de prôner que tout est possible. Ca m’a convaincu qu’il était possible de simplement empoigner une guitare pour jouer et que la musique n’était pas forcément quelque chose d’académique. Depuis, je suis resté plutôt loin des influences des albums d’Oasis, mais je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir ouvert les yeux là-dessus.

Quels sont les autres guitaristes ou artistes qui t’inspirent ?
Quand on a commencé les Maccabees, j’avais 17 ans. J’admirais la façon dont certains membres de groupes avaient pu contribuer au succès de groupes entiers : Mick Jones, George Harrison, Ronnie Lane et Graham Coxon. Ils donnaient à leurs groupes respectifs des dimensions particulières et ça représentait beaucoup pour moi à cette époque.
Récemment je me suis penché sur « Tilt » et « Drift » de Scott Walker, « Low » de David Bowie, « Hounds of Love » de Kate Bush. Ces albums sont certes très éloignés de ce que l’on fait avec le groupe mais ils montrent comment être plus audacieux et taquin avec la musique.

Comment s’est passée la préparation du nouvel album ? Quelle direction avez-vous suivi pour cet album et qu’est-ce qui vous a mené dans cette direction.
Tout s’est bien passé ! Nous nous sommes vraiment soucié du rendu sonore de l’album dès le départ. Pour être certains que nous ne nous limitions pas à des techniques que nous avions déjà utilisées, on a passé les six premiers mois à écrire chacun de notre côté et à nous envoyer des choses encore et encore. Les déclics des chansons ont donc eu lieu à partir d’instrumentales, ce qui est l’opposé de notre façon habituelle de travailler.
Nous avions pour habitude de travailler tous ensemble dans une pièce, Orlando avait parfois déjà une suite d’accords ou une idée de chanson, ou bien on travaillait à partir de riffs trouvés par Hugo ou moi.
Dans cet album, chacun a pu apporter une plus grosse part à l’édifice avant que nous nous penchions tous ensemble sur le résultat. Quand on voit le contenu final de l’album, on se dit que ça a fonctionné.

Comment le son du groupe s’est-il développé au fil des ans ?
Je pense que ça change tout le temps. Quand on a commencé, on était un groupe plutôt axé sur le live qui essayait de tasser le plus d’idées possibles dans des chansons de deux minutes. On les jouait le plus vite possible et on restait limité à ce qui était possible dans ce format.
Je pense que depuis cette époque, qui remonte à avant la sortie de notre premier album, on a essayé de trouver un style qui nous semble plus honnête et sincère.

Est-ce que Markus Dravs est le producteur de votre troisième album ?
Non. Nous avons fait cet album avec Tim Goldsworthy et Bruno Ellingham.

Les critiques de The Gardian ont attribué une note de 5 étoiles à votre tournée “Wall of arms”. Est-ce que vous aurez une section de cuivres sur scène lors de votre prochaine tournée ? Est-ce que vous aurez toujours recours à des boucles pour créer ou compléter vos ambiances ?
On modifiera certaines parties du spectacle mais nous ajouterons toujours des boucles et des textures pour recréer au mieux l’ambiance de l’album.

Quel est le concert le plus mémorable que vous ayez fait et pourquoi ?
Il y en a plusieurs… Mais le plus marquant pour moi est celui de Brixton Academy parce que quand on était plus jeunes on se disait qu’on pourrait prendre notre retraite avec le sourire si on arrivait à y jouer en tête d’affiche.
 
 
Orlando et toi utilisez tous les deux des AC30C2X. Comment est-ce arrivé ?
Il y a deux ou trois ans, mon ampli m’a lâché juste avant un concert. Le groupe avec qui on jouait nous a prêté un AC30 pour nous dépanner et j’ai adoré. Avant même la fin de la tournée, je savais déjà que j’avais envie d’écrire et d’enregistrer avec cet ampli. Maintenant je l’utilise aussi en live.

Qu’est ce que ton AC30C2X a apporté à ce nouvel album et avec quelles chansons est-il le plus compatible ?
Il est parfait pour beaucoup des chansons de l’album, et plus encore en live ! Orlando aime beaucoup sa reverb, il n’utilise pas de pédale. Je trouve que les sons clairs sont parfaits et que l'ampli accepte très bien mes pédales d’effets.

Tu as essayé récemment une guitare VOX série 77. Qu’est ce que tu en as pensé ?
Elle a de grandes qualités. On l’a utilisé sur quelques prises, quand on avait besoin de donner des impressions d’espace dans l’enregistrement.

Quelle sera la prochaine étape pour les Maccabees ?
L’album sort en Janvier. Je suis impatient de jouer les nouvelles chansons sur scène et de les faire connaître aux gens.
 
 
Pour plus d’informations sur les Maccabees, visitez : www.themaccabees.co.uk