Achetez intelligent...



Le Mag

4 mythes sur les micros décortiqués par Shurecommenter news la boite noire du musicien

Shure vous propose cette semaine de revenir sur 4 légendes urbaines sur les microphones. Légende ou réalité, petit panorama de certains mythes tenaces.

1) Certaines fréquences sans fil ne subissent aucune interférence.

FAUX. Il s’agit simplement d’une légende publicitaire, particulièrement propagée par certains fabricants de matériel audio pro.
La fréquence magique, ne pouvant subir aucune interférence n’existe malheureusement pas. Et pour cause, il n'y a pas de fréquence qui soit réservée uniquement aux microphones sans fil. Chaque microphone sans fil fonctionne dans une gamme de fréquences ouverte à d’autres systèmes. Il n'y a pas d'exclusivité dans le spectre radio pour les microphones sans fil.

Bilan : La fréquence « garantie sans interférence» est donc une exagération de la réalité.

Notre conseil – se tourner le plus possible vers des systèmes avec scan automatique des fréquences, qui déterminent en temps réel les fréquences non « polluées » par d’autres systèmes.

2) Les micros statiques ne sont pas aussi robustes que les micros dynamiques.

FAUX. Ce mythe remonte à l’époque où les microphones statiques étaient réservés aux studios (de musique ou de radio, comme les circa 1930s) et n’étaient absolument pas conçus pour affronter la rigueur de la scène.
Aujourd’hui, tous les microphones statiques sont pensés pour affronter des situations extrêmes et doivent valider la même série de test que les fameux SM58.

Prenons l’exemple du SM81. Ce microphone statique, dont la production été lancée en 1981, a une poignée en acier et est tout aussi résistant que n’importe quel microphone dynamique. Certains de ces modèles ont déjà résisté à plus de 15ans de tournées en continue.

Bilan : De nos jours, la fragilité des microphones statiques Shure est un mythe absolu.


3) Un microphone avec un plus gros niveau de sortie est mieux.

FAUX. Certains micros sont plus sensibles que d'autres, mais la sensibilité du microphone n'est pas intrinsèquement liée à sa qualité.
Lors de la reprise d’un instrument amplifié par exemple, quand un micro est placé près de la source sonore, la sensibilité du microphone n'est finalement pas importante. Si le microphone est plus sensible, vous devrez baisser le gain de la tranche de votre console, en aucun cas il ne s’agira d’un gage de qualité de son restitué.

En psycho-acoustique, les auditeurs ont tendance à assimiler un son plus fort à un produit de meilleure qualité. Cet argument a longtemps été utilisé par les vendeurs de magasin de musique, de manière à faire une analogie avec les amplis et les haut-parleurs. En effet, si un ampli en démonstration dans un magasin sonne plus fort que les autres, les clients ont tendance à penser qu'il sonne mieux. C'est la même chose avec des microphones.

Bilan : Il s'agit d'une différence de volume sonore, pas d’une différence de qualité.

4) Les micros à ruban sont trop fragiles pour des niveaux de pression sonore trop élevés et l’utilisation en concert.


FAUX. Si cette affirmation aurait surement été vraie il y a encore une vingtaine d’années, l’évolution dans la conception et dans les matériaux utilisés permettent aujourd’hui les micros à ruban de gérer des niveaux de pression sonore élevés.

Si nous prenons l’exemple du KSM353 ou du KSM313, tous deux se distinguent par l’utilisation d’une matière brevetée pour le ruban : le Roswellite®. Cette matière spécifique permet à ces microphones de supporter des niveaux nettement plus élevés tout en conservant la chaleur caractéristique associée aux microphones à ruban.

De plus en plus de microphones à ruban sont destinés à la prise de voix ou de guitares sur scène et en studio.
Shure utilise pour ses nouvelles générations de microphones à ruban des matériaux de haute qualité (carbone, acier inoxydable, nickel …), conçoit des architectures internes robustes et les assemble à la main de façon à assurer une grande résistance face aux aléas de la route.

Bilan : L’évolution technique a permis aux micros à Ruban de gérer des niveaux de pression sonore plus élevés et s’avèrent beaucoup plus robustes qu’avant.

Tags : Studio, concert

Retour à la liste

Commentaires