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FOURNIER

Benoit FOURNIER

Benoit FOURNIER

CV

NomBenoit FOURNIER
PartenariatsPEARL, ZILDJIAN

Parcours

Benoit Fournier est né le 01/03/1971 à Marseille. En 1981 il rentre à l'école du Cirque dans sa ville natale, où il découvrira les tambours et caisses claires. Deux ans plus tard il quitte l'école du Cirque et prend des cours de batterie jusqu'en 1985 et se consacre de plus en plus à la pratique de son instrument, et au jeu de ses illustres idoles les icônes du rock anglais des années 60 et 70.

A partir de 1986, il joue dans plusieurs formations dont le dénominateur commun est de faire du rock : pop rock, rock français ou d’inspiration anglophone. D’apprenti batteur, il devient progressivement bassiste, guitariste, compositeur, puis batteur professionnel.

En 1988, il quitte Marseille pour s’installer à Paris où les contacts et opportunités se font plus nombreux. Ce qui lui permettra de jouer dans la plupart des clubs de la capitale, et de rencontrer d’autres artistes pour lesquels il fait des sessions studio et des remplacements permettant de se créer un petit réseau de musiciens de différents horizons, et d’étendre les différentes facettes de son jeu de batterie.

En parallèle, il compose avec son ami Thierry Garacino des musiques dont certaines deviendront les génériques ’émissions de radio pour RFI et France Inter notamment.

Depuis 2000, Benoit Fournier se concentre essentiellement à des projets de plus grande envergure, les années d’apprentissage font place à l’expression de son style, et il démarre l’aventure Alpha Jet qui sort un album chez Juno Music Polydor en 2003. Le groupe se sépare peu de temps après la sortie de leur premier album.

Puis vient la rencontre avec les trois membres de Matmatah, pour qui Benoit devait faire les séances studio de leur troisième album, "Archie Kramer", et qui finalement au fil du temps et de la construction d’une relation solide, est devenu le nouveau 4ème homme du groupe, en s’imposant naturellement comme un membre complet, à la fois batteur et compositeur au sein de Matmatah.


MATMATAH

  • 1995 : Débuts du groupe dans le Finistère
  • 1997 : 1er single autoproduit
  • 1998 : Album "La Ouache" et tournée marathon
  • 1999-2000 : Tournées Fedurock et des Zéniths
  • 2001 : Second album "Rebelote" - Nouvelle tournée et passage par l'Olympia les 8 et 9 juin
  • 2002 : Album live "Lust For A Live" et Dvd "Piste Off"
  • 2004 : Retour de Matmatah après 1 million d'albums vendus

Depuis le succès phénoménal d'un premier album imposé par la base, les Matmatah sont victimes d'une méprise : sous prétexte que le grand public plébiscita un morceau où ils célébraient leurs racines bretonnes, on voudrait les confiner à la musique celtique alors que la grande affaire de leur vie a toujours été le rock. Comme si on réduisait les Rita Mitsouko à "Marcia Baïla", Zebda à "Tomber La Chemise" ou Noir Désir à "Aux Sombres Héros De L'Amer"… Ni leurs reprises de classiques estampillés, ni un second album introspectif et rugueux ni un live fougueux ne sont parvenus à rectifier cet a priori. Et pourtant, tous ceux qui ont vraiment écouté ces disques et suivi leurs tournées triomphales (800 concerts au compteur) savent bien que leurs passions et leurs influences majeures se situent du coté du rock anglo-américain des années 70.

Il leur fallait donc prendre du recul. Après une pause, juste interrompue par un changement de batteur et des concerts de soutien à des causes qu'ils défendent avec discrétion, ils ont travaillé plus d'un an sur leurs maquettes. Le groupe de scène a fait l'apprentissage du studio pour en apprivoiser les techniques et y mitonner ses nouvelles compositions. Allant jusqu'au bout d'une démarche d'autoproduction revendiquée depuis ses débuts, il s'est directement impliqué à tous les stades de la réalisation, en compagnie d'un ami et collaborateur régulier Emmanuel Casals avant de confier le mixage à une oreille extérieure et avertie qui a su préserver le charme brut des enregistrements : celle de Head (réputé pour son travail régulier avec P.J Harvey et ses collaborations avec Scheer, Madrugada, Queen Adreena, The Amps et Dominique A).

A l'arrivée, les douze morceaux unis par de multiples liens (sans constituer pour autant un concept-album) s'illustrent par leur fraîcheur séduisante et leur esprit d'ouverture. On y trouve des brûlots anglophones incisifs et percutants ("Broke Lover", "Radio Edit"), un hymne trépidant et rassembleur ("Casé El Silencio"), des mélodies pop impeccables qui se retiennent instantanément ("Au Conditionnel", "Le Souvenir"), des ballades délicates ("La Grande Cuisine", "Tombé Des Nues"), des réminiscences de Gainsbourg ("Anita"), une complainte au rythme lancinant et exacerbé par des vocaux mi-récités mi-chantés ("La Dernière Aventure D'Archie Kramer"), des chœurs aériens et des riffs acérés, de l'énergie et de la douceur, de la tendresse et de la révolte. Le tout pimenté par des interventions bienvenues de quelques invités : un pianiste jazz brestois, Jacques Bouilliol, un chanteur new-yorkais, Steven.B.Francis, qui vient rapper sur une échappée funky ("Gotta Go Now"), Curro Savoy, le siffleur attitré d'Ennio Morricone, et Nobby Clarke, un saxophoniste tour à tour soyeux et torride. On y trouve des chansons fortes et des textes denses, souvent emprunts d'une gravité et d'une exigence nouvelles, au diapason du contexte international ("Alzheimer"). On y trouve surtout le manifeste éclatant d'un groupe rock qui, dans ses multiples explorations, impose sa patte, peaufine son style, et cultive sa liberté avec un enthousiasme contagieux.

Curro Savoy : Whistling sur "Anita" et "Alzheimer"
Nobby Clarke : Saxos sur "La Grande Cuisine" et "Broke Lover"
Steven B. Francis : Voix sur "Gotta Go Now"
Jacques Bouilliol : Piano sur "Anita"