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MARTONE

Dave MARTONE

Dave MARTONE

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NomDave MARTONE
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Parcours

Le rockeur Canadien Dave Martone est originaire de Vancouver en Colombie Britannique. Il est connu aussi bien pour ses collaborations avec de nombreux artistes que grâce à son propre groupe (Martone). De nombreux artistes ont participé à son dernier album : le batteur de Nickelback Daniel Adair, Jennifer Batten, Greg Howe, Billy Sheehan ou encore Joe Satriani. Dave a posé sa guitare le temps de répondre à quelques questions.


Quand as-tu commencé ?
Quand j’avais 6 ans.

Waow, ça fait un bail ! Tu étais impatient de jouer de la guitare ?
Je n’ai jamais voulu jouer de la guitare. J’étais bien plus heureux de jouer avec mes petites voitures hot wheels, au moins je pouvais battre mon frère. Mais mon père avait en tête de me faire jouer de la guitare. Il était lui-même guitariste et voulait devenir un dieu de la guitare… Alors quand il m’a eu, il a décidé de mettre en pratique ses plans diaboliques et de me faire pratiquer autant que possible.

Et bien on dirait que ça a fonctionné. Comment a-t-il réussi à te faire pratiquer autant ?
En fait il m’a soudoyé pour que je m’entraîne. Il me payait 10 cents par heure, et je ne plaisante pas ! Après ça j’ai continué par moi-même.

A quel moment est-ce devenu ta passion et non une contrainte ?
Je pense que c’est le jour où j’ai entendu « War Pigs » (la première chanson de l’album Paranoid de Black Sabbath) pour la première fois. Mes oreilles en sont presque tombées ! J’étais scotché et j’ai tout de suite su que c’était ce que je voulais faire.

Ton dernier album Clean est impressionant. Est-ce que tu l’as conçu avec une approche différente ?
J’avais pour habitude de passer tellement de temps à m’assurer que tout était correct musicalement, techniquement, d’un point de vue du son etc… Que je me stressais à fond pour chaque album.
Je fais ça depuis quelques années maintenant et je suis rodé. J’étais assez déçu de ne pas pouvoir jouer plusieurs des chansons de mes albums précédents à cause de changements d’accordage au cours des chansons, parfois même plusieurs fois au cours d’une même chanson. C’était impossible de re créer en live les tonnes de pistes qui accompagnaient la guitare… Et ce n’est pas ce que je voulais créer. Je voulais simplement des chansons claires : je pense qu’une super chanson devrait pouvoir être simplement jouée en battant des accords sur une guitare acoustique. Avec mes chansons c’est impossible, mais à la base c’était mon idée. Je voulais que le groupe puisse jouer en trio en envoyant du lourd sans avoir à couper des parties de chansons. C’est pour ça que cet album embarque moins de production et plus de composition.

Tu as invité pas mal d’artistes sur cet album. Comment est-ce arrivé ?
Commençons par Joe Satriani. Ca fait un bail que je veux jouer une chanson avec Joe. Honnêtement, c’était plus lui qui freinait les choses : il avait besoin d’une chanson sur laquelle il puisse trouver sa place et sur laquelle il se sente à l’aise. Il avait également besoin d’une configuration particulière pour ses delays et sa dynamique. J’ai réussi à tout faire sonner comme il le voulait, et on a pu importer son solo dans ma compo. Joe est vraiment une personne au talent incroyable et je suis vraiment heureux d’avoir pu l’inviter sur une chanson. Après s’être envoyé des chansons, il a décidé de m’accompagner sur « Nail Grinder ».

Peux-tu nous en dire un peu plus sur “Nail Grinder” ?
Je pense que c’est un bon titre excentrique qui a une structure mélodique très puissante. En fait j’avais deux versions possibles du refrain : la deuxième version n’était pas aussi mélodieuse et plus sombre. J’ai envoyé les deux refrains à pas mal de gens pour savoir lequel des deux elles préféraient. J’ai posé la même question à Joe et il m’a dit « je ne peux pas te dire lequel choisir, mais tu devrais privilégier la mélodie à la technique car les gens finiront toujours par comprendre la technique ». Ce n’est peut être pas mot pour mot ce qu’il a dit mais c’était l’idée. La version plus sombre du refrain contenait plus de notes. De mémoire, il y a environ 60% des gens qui préféraient le refrain plus mélodieux. J’ai donc choisi le refain « angélique » qui était très mélodieux, et Joe a joué ce merveilleux solo plein de finesse, de couleurs et de technique.

Tu as aussi fait équipe avec Greg Howe sur cet album. Tu peux nous en dire un peu plus ?
Quand Daniel [Adair, batteur], a décidé qu’il voulait faire une reprise de « Hard Wired »  [tiré de l’album de Dave Wreckl du même nom], j’étais mort de trouille car c’est une chanson hyper difficile à cerner. J’ai vraiment pris mon temps avec cette chanson et j’ai trouvé que ce serait une bonne idée d’avoir un invité sur une chanson comme ça dans les styles fusion. J’avais déjà fait des trucs avec Greg Howe les deux années précédentes au National Guitar Workshop de Los Angeles, et on faisait des bœufs terribles devant les étudiants là bas. Je lui ai juste demandé si ça lui plairait de jouer sur un des titres de mon album et il a accepté. J’étais vraiment très content d’avoir encore une autre personne de talent à mes côtés. Je savais que « Hard Wired » était la chanson idéale pour l’inviter car elle correspond parfaitement à son style. Je me rappelle avoir reçu son solo alors que j’étais en tournée au Canada. Je l’ai reçu un soir après un concert et je me rappelle avoir reçu un choc tellement ce solo dévastait tout. Ca se combinait parfaitement au jeu de basse de Rick et Daniel et ça faisait une chanson terriblement rock.

Ensuite vient le titre Moron Face avec Jennifer Batten. Beaucoup de gens se souviennent de sa collaboration avec Michael Jackson. Comment as-tu fait sa connaissance ?
J’ai eu la chance de faire quelques cliniques avec Jennifer, pour VOX, et on a tout de suite bien accroché. Elle est tellement cool, pleine de talent, et elle a réussi énormément de choses au cours de sa carrière. La chanson avait besoin d’une présence féminine et Jennifer a fait en sorte que ça rock : elle a posé un solo extrêmement cool.

Quelles autres surprises renferme Clean ?
Billy Sheehan a joué des lignes de basse de folie sur le titre « Dinky Pinky ».

Où as-tu rencontré Billy Sheehan ?
J’ai eu la chance de rencontrer Billy au National Guitar Workshop dans le Connecticut. Il y avait fait un clinique de basse hilarant qui m’avait tout de suite plu : c’est un type marrant, vraiment marrant. Après le clinique on est allé en ville, on a dîné et on a bu quelques verres de vins. C’était une soirée incroyable. Je lui ai demandé si ça lui plairait de jouer sur une chanson de mon album qui était parfaite pour lui et qui demandait un énorme solo de basse en plein milieu de la chanson. Il a accepté en souriant. Son jeu est époustouflant sur ce titre et son solo est stellaire. C’est un honneur qu’il soit présent sur cet album.

On t’a déjà entendu dire que le “mono” était une maladie. Dis nous pourquoi utiliser ta guitare en stéréo est important pour toi.
Oui, le mono est une plaie ! J’aime utiliser le stéréo, surtout pour les effets. J’adore le son d’un delay avec un effet de ping pong, ou une reverb stereo. Quand je suis en concert, ça donne un son tellement énorme. Avec ma guitare Parker, je peux même utiliser les micros acoustic piezo : si joue met le tout en stereo, je peux avoir jusqu’à quatre voies… Terrible !

Parlons un peu matos : tu as beaucoup utilise le VOX VT100 [un ampli à modélisation Valvetronix avec 2 haut-parleurs de 12"] et le Tonelab ST [pédalier multi effets]. Est-ce qu’il y a des paramètres ou des fonctions particulières qui te plaisent plus que d’autres ?
J’aime leur simplicité d’utilisation. C’est quelque chose d’essentiel. J’ai eu plein d’autres pédales, mais elles étaient compliquées et il fallait vraiment fouiller jusque dans les moindres recoins pour trouver les sons qu’on voulait. C’était naze. Avec le VT ou le Tonelab, tout est simple et tu vas là où tu veux très rapidement. J’aime la sortie USB sur le Tonelab ST, ça fait de ce pédalier un bel objet à emmener sur la route pour composer, et en plus ça sonne du tonnerre.
Le VT100 a un son très rock.

Est-ce que tu utilises d’autres produits VOX ?
J’ai une tête VTX Valvetronix [ancien modèle] et le pédalier VC12SV. Je les adore et je m’en sers beaucoup en live. J’ai aussi une tête AC50CPH que j’utilise tout le temps et qui participe beaucoup à la création de mes rythmiques en studio. J’ai un AC15 que j’utilise énormément en studio et en live quand j’ai besoin d’un super son.

Est-ce que tu veux ajouter quelque chose au sujet de VOX?
VOX me permet de créer sans limites.