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Clarett+ dans le nouveau studio de Max Hurricane !commenter news la boite noire du musicien

C’est à Malakoff en Ile-de-France que nous avons rencontré Max et Yann, deux amis d’enfance qui nous ont accueilli dans leur premier studio professionnel. Ils ont toujours fait de la musique ensemble et ont dû alterner régulièrement de home studios en studios professionnels pour enregistrer leurs morceaux. Ils ont donc naturellement voulu trouver un endroit à eux pour franchir le pas, avoir leur propre espace d’enregistrement et de mix, pour eux et leurs invités. On les a retrouvé dans leur tout nouveau studio avec Bertoo, auteur-compositeur-interprète de chanson française pour l’enregistrement de son deuxième album.

  • Pouvez vous me dire où on se trouve actuellement et quel est le projet autour de ce studio ?

Max : « On est à Malakoff dans le 92, là où Yann et moi on a grandi. Pour être précis on est dans un ancien garage, un garage dans lequel on répétait quand on était plus jeunes. Il a brulé il y a 3 ans et on s’est dit que ça pouvait être un nouveau départ pour ce lieu. On avait déjà créé un studio plus typé « home studio » avec une cabine voix, des enceintes et une carte son 2 entrées mais on s’est rendu compte qu’il nous manquait une pièce pour enregistrer des sonorités plus organiques, avec une acoustique particulière. La cabine a des avantages mais le son y est très matifié. On s’est dit « OK on va reprendre ce garage et en faire un vrai studio ». On s’est lancé et voilà où on en est ! D’ailleurs on a fini les traitements acoustiques très récemment et Bertoo est le premier artiste qu’on fait venir dans cette nouvelle pièce. Vu le projet qu’il a, on s’est dit que ça collait parfaitement à ce qu’on voulait faire de ce nouveau studio : des prises de son acoustique avec un son de pièce assez spacieux pour donner de la vie aux instruments. »

  • Comment vous êtes-vous rencontrés tous les trois ?

Max : « Avec Yann on s’est rencontré au collège, on avait notre premier groupe ensemble et après on ne s’est pas lâché, on fait tous nos projets ensemble. Avec Bertoo on s’est rencontré aux Rencontres d’Astaffort (stage d’écriture, spécialisé dans la chanson française). On occupait la même chambre, on a sympathisé et du coup je l’ai accompagné en tournée l’été dernier, on a fait une vingtaine de dates environ, et finalement, comme on avait ce projet de reconstruire le studio, on a décidé de l’inviter à venir enregistrer son album avec nous. »

  • Du coup c’est toi Max qui fait le lien entre Yann et Bertoo ?

Max : « Oui, Yann bosse avec d’autres gens, il a notamment fait des prods pour des rappeurs, il a un projet solo aussi à coté, mais personnellement je ne maîtrise pas complètement Ableton Live donc comme on travaille ensemble depuis longtemps, qu’on se connaît parfaitement, j’ai vraiment voulu que ce soit lui qui vienne m’épauler sur ce projet. »

  • Bertoo ici fait plutôt de la chanson française, toi Yann c’est quelque chose que tu fais depuis longtemps ?

Yann : « Non moi à la base j’étais plutôt dans la musique électronique, au début je me cherchais un peu, j’ai bossé sur Garage Band, FL Studio et enfin sur Ableton Live. Mais j’avais aussi un groupe de rock avec Max et ça m’a permis de garder un pied dans la musique en groupe, les collaborations et de rester ouvert à plusieurs genres musicaux. »

  • Tu interviens également sur la phase d’arrangement ou uniquement sur l’aspect technique ?

Yann : « Non je participe également à l’arrangement, parfois sur la structure du morceau. Le fait d’avoir Ableton sous les yeux me permet de savoir visuellement si la structure a du sens, ou du moins si quelque chose me parait incohérent. »

Max : « Et c’est vrai que tu as l’oreille d’un producteur, tu as plus d’expérience là-dedans et ça nous aide pendant les enregistrements. Après au niveau des arrangements on connait tous les deux très bien les instruments ici, les guitares, les basses, les amplis, les synthés etc… Donc je peux très bien me jeter sur un synthé si j’en ai envie, même si c’est à priori plutôt Yann qui gère ça, et Yann peut très bien prendre la basse même si d’habitude c’est plutôt moi qui gère. »

Bertoo : « Dans tous les cas c’est super d’arriver ici et de voir que les gars s’investissent autant. Je fais de la chanson, pop folk en français et en gros, j’arrive ici avec mes idées, la direction que je veux donner à l’album et ensuite on travaille tous ensemble dans cette même direction »

  • Vous travaillez avec une Clarett+ 8Pre et Clarett+ Octopre, comment vous vous êtes décidé ? Dans ces prix là, il y a pas mal de concurrence, qu’est-ce qui vous a amené à choisir Focusrite ?

Max : « On a déjà bossé avec des interfaces qui utilisent des DSP pour faire tourner leurs plug-ins natifs et ça ne nous convenait pas. Les plug-ins sont souvent très chers et les DSP ne permettent pas de les faire tourner tous en même temps. On est quasiment obligé d’acheter des DSP externes pour pouvoir travailler sereinement. Cette philosophie ne nous convenait plus et on a donc cherché un autre type d’interface. On connaissait déjà Focusrite via d’anciennes carte son qu’on a eu et on a décidé de partir sur les Clarett+.

Yann : « Le gain en entrée n’est pas trop élevé, ça nous permet de faire des prises avec un niveau de bruit inaudible et d’avoir suffisamment de headroom pour justement traiter les signaux plus tard avec des effets logiciels ou externes, mais après la prise. »

  • Qu’est-ce que ça change par rapport à votre ancienne configuration ?

Max : « Avant on travaillait avec des cartes 2 entrées et là ça nous permet de travailler différemment, d’avoir une approche beaucoup plus professionnelle. Grace à toutes ces entrées on peut faire des prises de batterie avec 12 micros là où avant, on se contentait de 2. Ça nous permet également d’enregistrer des pistes sans effet, avec une excellente qualité d’enregistrement, et de pouvoir ensuite les faire passer dans des effets externes via les nombreuses sorties à disposition. En termes de recherche sonore c’est super parce qu’on a une base sur laquelle on peut faire des tests, prendre le temps de trouver le bon son et modifier les paramètres de l’effet hardware en direct, sans avoir à se concentrer sur l’instrument de base. On ne pouvait clairement pas faire ça avec les cartes plus petites et, au-delà de nous simplifier la vie, ça nous ouvre plein de nouvelles possibilités. »

  • Comme vous n’aviez pas l’habitude des cartes avec de nombreuses entrées, les préamplis comme l’Octopre, comment s’est passée la prise en main ?

Max : « Ça a été assez facile. Moi j’ai commencé avec une Scarlett donc j’avais l’habitude du plug & play. Avec l’ensemble Clarett+ 8Pre et Octopre forcément ça nécessite une gestion des entrées/sorties qu’on n’a pas sur les interfaces avec moins de connectivité mais le logiciel Focusrite Control est super intuitif donc ça ne nous a pas demandé beaucoup de temps pour comprendre le fonctionnement et réussir à faire ce qu’on voulait. »

  • Du coup quels projets avez-vous pour ce lieu ? Vous souhaitez faire des prises de son, louer le local à des artistes qui viendraient avec leurs équipes ou plutôt vous poser en arrangeurs, accompagnateurs de projet ?

Max : « On verra mais avec Yann on aime créer, accompagner des artistes. Donc nous ce qui nous plaît c’est la réalisation à plusieurs. On aime travailler de manière artisanale, prendre le temps, comprendre les attentes de l’artiste, y aller petit à petit, trouver le son et la couleur du projet. Plutôt que de partir directement sur un micro en se disant « tu veux faire une prise avec tel instrument, il te faut tel micro », on va tester différents modèles et différentes dispositions, pour être sûr d’avoir un choix varié à proposer et de pouvoir enregistrer LA bonne prise. »

Bertoo : « Oui c’est ce que j’ai aimé aussi, on se connait avec Max, il sait ou je veux aller et il s’adapte à mon projet. C’est intense mais c’est super comme sensation, de se savoir bien accompagné par des passionnés. »

 

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