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Quand le Novation Peak inspire le duo Orbitalcommenter news la boite noire du musicien

Le duo Orbital s'impose comme un pionnier de l'électro britannique. Est née de son désir d'explorer de nouveaux mondes sonores une charmante rencontre : celle du synthé analogique Novation Peak.

Orbital : l'électro britannique des années 1980-1990

Alors que la scène Rave devient un phénomène culturel au Royaume-Uni à la fin des années 80, les frères Phil et Paul Hartnoll se font connaître grâce à leur caractère avant-gardiste. Leur musique puise ses influences dans le mouvement Acid house de Chicago, dans l’électro "industrielle Dark", ou encore dans la culture hédoniste et festive d’Ibiza. En résulte le son énergique et entraînant du début des années 90 au Royaume-Uni.

La Love Story d'Orbital et de Novation

De leurs premiers albums à leur single "Tiny Foldable Cities" (2018), l’amour d’Orbital pour les synthétiseurs reste une évidence. Les synthés de Novation font partie intégrante de leur carrière. Aujourd'hui, Paul Hartnoll ajoute à sa vaste collection de synthétiseurs le Peak de Novation.

Je suis un fan de Novation depuis le Supernova, qui était une vraie source d’énergie pour Orbital à la fin des années 90. J’aime aussi le Bass Station II.  En fait, je suis fan des synthés de Chris Hugget depuis l’OSCar, qui est toujours l’un de mes synthés mono préférés. C’était aussi principalement l’essence du son orbital dès le début. - Paul Hartnoll, Orbital

Paul se réfère ici au parrain des "synthés british", Chris Hugget, également collaborateur de longue date de Novation. L’esprit prolifique de Chris Hugget a notamment permis d'imaginer le Peak. L'héritage et les décennies d’expérience de ce concepteur ont mené à la conception d'un synthé polyphonique extrêmement puissant. Avec des oscillateurs numériques ultra-haute résolution, des effets généreux et des circuits analogiques authentiques - pour les filtres et les VCA - le peak représente le meilleur des deux mondes et plus encore, comme l’explique Paul.

C’est tranchant, chaud, soyeux, moderne, accessible, mais profond et très facile à comprendre. Mais il y a beaucoup de combinaisons et de subtilités en réserve. Juste jouer avec la distorsion du Peak et les étages de gain est un monde à découvrir en soi. - Paul Hartnoll, Orbital

Hartnoll préfère créer des sons à partir de rien, en utilisant le patche initial. "Je trouve plus facile de composer exactement ce que je veux, que de parcourir les patches pour quelque chose de similaire." Mais, admet-il, "je peux utiliser un patche s’il me paraît adapté, je n’en suis pas fier !"

Paul utilise le Peak depuis de nombreux mois, y compris sur le nouvel album d’Orbital "Monsters Exist" (septembre 2018). "Cela ne ressemble pas à un Bass Station polyphonique, ce à quoi je m’attendais”, remarque-t-il. "Il peut vraiment tout faire. C’est un bon synthé ! Il est sur au moins deux titres du nouvel album et jusqu’à présent je l’ai utilisé pour faire des basses profondes et gothiques soutenues, ainsi que des pads, des basses FM, des impulsions rythmiques et des leads inhabituels et légèrement déformés. Il gère très bien la distorsion."

 

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